Executé. Évalué. Et maintenant? Un guide de stratégies pour les titres de revenu couverts
De nombreux investissements à revenu fixe ont fait leur temps et le marché a déjà prévu des baisses de taux significatives. La question est de savoir ce qu’il faut faire maintenant. Nous pensons qu’un rééquilibrage s’impose. Dans cet article, nous présentons un problème de type « Executé. Évalué. » et nous défendons l’adoption de stratégies alternatives comme partie de la solution.
Ces dernières années, les investisseurs, profitant des rendements attractifs, de la stabilité et des gains en capital, ont placé leur confiance dans des instruments assimilables à des liquidités, tels que les espèces, les certificats de placement garanti (CPG) et les obligations de courte duration à nom unique. Lorsque les taux ont atteint des sommets, ces produits ont prospéré et offert des rendements attrayants avec un risque minimal.
Cependant, le vent est en train de tourner. Comme les banques centrales modifient leur politique et abaissent leurs taux, le potentiel de rendement de ces instruments a diminué par rapport aux niveaux élevés atteints récemment. Les taux des CPG, par exemple, autrefois supérieurs à 5 %, sont en forte baisse et passeront probablement sous la barre des 3 % en 2025.
Autrefois privilégiées par les investisseurs pour leurs rendements attrayants et leurs gains fiscalement avantageux, les obligations à duration courte se négocient aujourd’hui à un niveau proche de la valeur nominale (figure 2). Les occasions offertes par les obligations à escompte ont pour la plupart disparu.
Au 24 septembre 2024, le marché a prévu une réduction totale des taux à hauteur de 175 points de base au cours des 12 prochains mois (figure 3). Cela équivaut à sept baisses de taux, soit un total de 250 points de base d’assouplissement si l’on ajoute à cela les 75 points de base de baisses que la Banque du Canada a déjà effectués cette année. Les attentes des marchés reflètent le ralentissement de l’économie et la baisse de l’inflation.Certains investisseurs, espérant bénéficier de futures baisses de taux, allongent la duration de leurs portefeuilles de titres à revenu fixe avec des obligations à plus long terme. Toutefois, le marché a déjà prévu ce nombre de réductions, de sorte qu’à moins que l’économie ne connaisse une grave récession, nous pensons que les gains potentiels liés à la prise d’un risque de duration supplémentaire sont limités. En fait, même si ces baisses de taux se concrétisent, notre analyse suggère que le rendement des obligations d’État à 10 ans pourrait en fait augmenter à partir de maintenant, à mesure que la courbe des rendements se normalise et retrouve une pente positive.
Alors que le marché des taux indique un ralentissement, le marché du crédit prévoit un scénario d’atterrissage en douceur, les écarts continuant à se négocier à des niveaux proches de leurs niveaux historiques les plus bas, tant pour les titres de qualité que pour les titres à rendement élevé. Les allocations au crédit traditionnel à long terme sont donc difficiles à réaliser compte tenu de la sensibilité aux écarts de crédit.
Alors que les liquidités, les CPG et les obligations à escompte perdent de leur éclat et que de nouvelles baisses de taux se profilent, vers quoi les investisseurs devraient-ils se tourner pour bénéficier d’un revenu durable, d’un potentiel de rendement attrayant et d’une stabilité? Nous présentons ici nos réflexions et considérations sur les segments de produits à revenu fixe les plus courants en vue d’une allocation potentielle.
Le paysage des investisseurs de titres de revenu a changé. Il est temps de dépasser les limites de l’espèce et d’adopter des solutions préparées pour l’avenir.
Ce document a été publié par Gestion d’actifs Picton Mahoney (« GAPM ») le 10 octobre 2024.
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